Tranchant
Les casinos s’attaquent à leurs concurrents en ligne
08 mai 2009 - A quelques mois de l’ouverture effective du marché du jeu en ligne, trois célèbres casinotiers français portent plainte.
Les groupes Tranchant, Barrière et Joa ont décidé, à quelques mois de l’ouverture effective du marché du jeu en ligne en France, d’attaquer leurs actuels concurrents “illégaux”. Ils visent quatre opérateurs de jeu, qui sont les plus visibles dans l’Hexagone du fait de leur marketing agressif et de leur renommée internationale: Unibet, Bwin, Sportingbet et 888.
Le hic, c’est que ces opérateurs sont basés à l’étranger (Gibraltar, Malte et Antigua); mais ils sont malgré tout considérés comme illégaux en France.
Georges Tranchant, directeur du groupe homonyme, a pris l’initiative en se réunissant avec ses deux principaux concurrents terrestres pour déposer cette plainte. Son objectif est d’éveiller la conscience du gouvernement.
Cette décision est plutôt surprenante au vu du climat actuel: tous les acteurs du secteur ne parlent plus que de la prochaine ouverture. Ces poursuites seraient-elles un moyen d’affaiblir de futurs concurrents étrangers qui prendraient directement possession du marché en 2010, du fait de leur supériorité évidente?
En effet, aucun site “illégal” dont les actionnaires sont français n’a été visé par les trois célèbres casinotiers. Collusion avant l’heure?
Tranchant hors jeu?
26 mai 2009 - Il semblerait que le groupe Tranchant aurait mis fin à un partenariat avec AB, qui visait à préparer une offre commune pour la future ouverture du marché. L’année dernière déjà, le groupe Tranchant s’était associé à AB en vue d’une future ouverture du marché du jeu en ligne français. L’idée était de préparer une offre commune profitant aux deux parties.
Or, alors que l’ouverture approche, il semblerait que Tranchant aurait mis fin au partenariat. De son côté, le groupe AB serait en discussions avec un autre opérateur qui est déjà présent en ligne.
Pendant ce temps, on voit diffusées sur RTL9 des annonces publicitaires pour Full Tilt Poker et Party Poker. Le projet de loi n’a même pas encore été approuvé que, déjà, l’attaque est lancée… depuis le Luxembourg, où est basée la chaîne appartenant au groupe AB, bien à l’abris de la législation française qui a interdit toute publicité avant l’ouverture officielle.